Mise à jour de la Directive sur l'information sur la durabilité des entreprises (CSRD) : retards de mise en œuvre et nouveau calendrier
Mise à jour de mars 2025 :
En mars 2025, la directive de l'Union européenne sur l'information sur la durabilité des entreprises (CSRD) est faisant l'objet d'importantes modifications proposées visant à simplifier les exigences en matière de rapports, en allégeant les charges qui pèsent sur les entreprises et en renforçant la compétitivité européenne. Conformément à la »Omnibus de simplification« initiative introduite par la Commission européenne en février 2025, une proposition a été avancée pour reporter de deux ans les dates d'application de certaines dispositions de la CSRD.
Les obligations déclaratives de la CSRD sont reportées de deux ans, déplaçant la deuxième vague (grandes entreprises) de 2025 à 2027 et la troisième vague (PME cotées, certains établissements de crédit et assureurs captifs) de 2026 à 2028.
En outre, la proposition inclut une réduction du nombre d'entreprises soumises à l'obligation d'information sur le développement durable en vertu de la directive 2013/34/UE (la directive comptable). L'accent est désormais mis sur les grandes entreprises dépassant une moyenne de 1 000 employés et 450 millions d'euros de chiffre d'affaires net généré dans l'Union européenne au cours de l'exercice, dans le but d'exempter environ 80 % des entreprises initialement visées.
En outre, la Commission européenne a l'intention de réviser le premier ensemble de normes européennes d'information sur le développement durable (ESRS) afin de les simplifier et de les rationaliser. Cette révision vise à réduire considérablement le nombre de points de données obligatoires, à donner la priorité aux données quantitatives, à clarifier les dispositions peu claires, à améliorer la cohérence avec les autres législations de l'UE, à fournir des orientations plus claires sur l'évaluation de la matérialité et à simplifier la structure des normes.
Ces modifications proposées sont examinées parallèlement à des ajustements à la directive sur le devoir de diligence en matière de durabilité des entreprises (CSDDD), y compris un éventuel report de sa date limite de transposition et de son application. L'objectif global est de maintenir les objectifs politiques du Pacte vert pour l'Europe et du Plan d'action pour une finance durable tout en rendant le cadre réglementaire plus facile à gérer pour les entreprises.
Il est important de souligner que ceux-ci sont actuellement modifications proposées, et leur mise en œuvre finale est soumise à de nouvelles décisions du Parlement européen et du Conseil. Les parties prenantes sont invitées à se tenir au courant des développements législatifs officiels afin de garantir la conformité et l'alignement stratégique avec l'évolution du paysage réglementaire.
Présentation
Le Directive sur les rapports sur la durabilité des entreprises (CSRD) est bien plus qu'une simple réglementation ; c'est un élément essentiel du Pacte vert pour l'Europe visant à orienter les grandes entreprises et les entités cotées vers une plus grande transparence en ce qui concerne leurs impacts sociaux et environnementaux. Cette directive impose des rapports réguliers et normalisés sur les risques auxquels les entreprises sont confrontées et les effets significatifs de leurs activités sur les personnes et l'environnement. Il s'agit d'une étape essentielle pour aider les investisseurs, les organisations de la société civile, les consommateurs et les autres parties prenantes à évaluer efficacement les performances des entreprises en matière de développement durable.
Le CSRD s'aligne sur le Green Deal de l'UEa pour objectif d'atteindre la neutralité climatique d'ici 2050, en mettant l'accent sur le rôle de la transparence des entreprises dans la promotion de pratiques commerciales durables (Lin, 2022).
Examinons la réglementation CSRD en Europe.
Qu'est-ce que la directive sur les rapports sur le développement durable des entreprises (CSRD) ?
Le CSRD est un cadre réglementaire évolué introduit par l'Union européenne qui s'appuie sur et remplace le Directive sur l'information non financière (NFRD). Son objectif principal est d'améliorer la qualité et la cohérence des informations sur le développement durable publiées par les entreprises de l'UE. Cette nouvelle directive établira un système de reporting standardisé qui garantit que toutes les mesures sociales et environnementales pertinentes sont communiquées de manière transparente.
Les rapports standardisés sur le développement durable dans le cadre du CSRD faciliteront une meilleure comparaison entre les entreprises, permettant ainsi aux investisseurs de prendre plus facilement des décisions éclairées. La directive impose aux entreprises de publier des informations plus détaillées et plus précises concernant leurs pratiques et leurs impacts en matière de développement durable, en couvrant un éventail plus large de paramètres environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) que jamais auparavant.
Comment fonctionne le CSRD ?
Le CSRD demande aux entreprises de préparer un rapport de développement durable détaillé chaque année en utilisant le Normes européennes pour les rapports sur le développement durable (ESRS). Ces rapports doivent être lisibles électroniquement et consultables, afin de garantir leur accessibilité aux différentes parties prenantes. Les entreprises doivent intégrer leurs données de développement durable dans leur rapport de gestion annuel, conformément aux critères et directives spécifiques définis par l'ESRS.
Pour garantir l'exactitude et la fiabilité des informations communiquées, le CSRD a besoin de services d'assurance indépendants, qui vérifieront rapports sur le développement durable'conformité à l'ESRS. Ce niveau de vérification supplémentaire vise à renforcer la crédibilité des informations divulguées, favorisant ainsi une plus grande confiance entre les parties prenantes.
Quelles sont les exigences du CSRD ?

Le CSRD définit des critères techniques spécifiques pour les rapports sur la durabilité par le biais de l'ESRS. Ces normes peuvent être classées en différentes sections, chacune se concentrant sur différents aspects de la durabilité :
Normes transversales
- Exigences générales: Cela implique des structures de gouvernance générales et des cadres de reporting. Les entreprises doivent fournir des informations complètes sur leurs modèles de gouvernance, y compris les rôles et les responsabilités de leurs organes directeurs en matière de développement durable.
- Informations générales: Ils couvrent un large éventail de sujets environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Les entreprises doivent présenter une vision globale de leurs performances en matière de développement durable, incluant leurs politiques, leurs objectifs et les mesures prises pour résoudre les problèmes ESG.
Normes environnementales
- Changements climatiques (ESRS E1): Les entreprises doivent divulguer leur intégralité scope 1, 2 et 3 émissions de gaz à effet de serre, les risques liés au climat, les stratégies de tarification du carbone, la consommation d'énergie et un plan de transition crédible aligné sur l'Accord de Paris. Des informations détaillées sur les progrès réalisés par l'entreprise pour atteindre ses objectifs climatiques et atténuer les risques climatiques doivent également être incluses.
- Pollution (ESRS E2): Cette norme se concentre sur la pollution de l'air, des sols et de l'eau résultant des opérations directes de l'entreprise et des activités tout au long de la chaîne de valeur. Les entreprises doivent fournir des indicateurs sur les émissions de polluants et les mesures qu'elles prennent pour prévenir, atténuer et remédier à la pollution.
- Ressources aquatiques et marines (ESRS E3): Les entreprises doivent divulguer leur consommation d'eau, leurs pratiques de recyclage et leurs impacts sur les écosystèmes marins. Ils devraient définir leurs stratégies de gestion de l'eau, y compris les efforts visant à réduire la consommation d'eau et à améliorer la qualité de l'eau.
- Biodiversité et écosystèmes (ESRS E4): Les exigences en matière de rapports incluent l'impact sur les environnements naturels et les plans visant à remédier à la perte de biodiversité. Les entreprises doivent décrire leurs initiatives visant à protéger et à restaurer la biodiversité, ainsi que les résultats de ces efforts.
- Utilisation des ressources et économie circulaire (ESRS E5): Cette norme se concentre sur les ressources matérielles circulaires et les déchets générés pendant les opérations. Les entreprises devraient détailler leurs stratégies d'efficacité des ressources, leurs pratiques de gestion des déchets et leurs efforts visant à promouvoir une économie circulaire.
Normes sociales
- Propre main-d'œuvre (ESRS S1): Les entreprises doivent divulguer des données sur les effectifs telles que la localisation des employés, la répartition par sexe et le respect des politiques en matière de travail des enfants. Parmi les autres informations pertinentes figurent la formation des employés, les mesures de santé et de sécurité et les initiatives visant à promouvoir la diversité et l'inclusion.
- Travailleurs de la chaîne de valeur (ESRS S2): Divulgations relatives aux politiques et aux processus concernant les travailleurs en amont de la chaîne de valeur, y compris la prévention de la traite des êtres humains. Les entreprises devraient fournir des informations sur leurs pratiques de diligence raisonnable et les efforts qu'elles déploient pour garantir des pratiques de travail équitables tout au long de leur chaîne d'approvisionnement.
- Communautés touchées (ESRS S3): Cette norme met l'accent sur l'impact de l'entreprise sur les communautés et sur les mesures permettant à ces communautés d'exprimer leurs préoccupations. Les entreprises doivent décrire leurs activités d'engagement communautaire, leurs programmes d'investissement social et leurs mécanismes pour répondre aux doléances de la communauté.
- Consommateurs et utilisateurs finaux (ESRS S4): Similaire à ESRS S3 mais axé sur les préoccupations des utilisateurs finaux. Les entreprises devraient divulguer des informations sur la sécurité des produits, la satisfaction des clients et leurs efforts pour répondre aux commentaires des consommateurs.
Norme de gouvernance
- Conduite des affaires (ESRS G1): Les entreprises doivent divulguer les procédures et les processus à des fins de transparence, y compris les mesures anticorruption et anti-corruption. Les autres informations pertinentes incluent les structures de gouvernance d'entreprise, les pratiques de gestion des risques et la conformité aux exigences légales et réglementaires.
Quand le CSRD devient-il obligatoire ?
Le CSRD sera appliqué par étapes, permettant aux entreprises d'aligner progressivement leurs pratiques de reporting sur les nouvelles exigences :
- janvier 2024: Les grandes entreprises de l'UE comptant plus de 500 employés doivent commencer à collecter des données à des fins de reporting en 2025. Ces entreprises doivent disposer des systèmes et des processus nécessaires pour recueillir et divulguer des informations complètes sur la durabilité.
- janvier 2025: Les autres grandes entreprises de l'UE doivent commencer à collecter des données à des fins de reporting en 2026. Cette phase cible les entreprises qui répondent à deux critères sur trois : plus de 250 employés, plus de 40 millions d'euros de chiffre d'affaires net ou plus de 20 millions d'euros d'actifs totaux.
- janvier 2026: Les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent commencer à collecter des données mais peuvent choisir de ne pas les communiquer pendant deux ans. Les PME disposent ainsi de plus de temps pour se préparer aux exigences en matière de rapports.
- janvier 2028: Les sociétés mères hors UE ayant un chiffre d'affaires important dans l'UE doivent commencer à collecter des données à des fins de reporting en 2029. Cette phase garantit que les entreprises non européennes opérant sur le marché de l'UE respectent également les normes CSRD, promouvant ainsi des conditions de concurrence équitables.
Qui doit se conformer à la CSRD ?
Le CSRD s'applique à un large éventail d'organisations, notamment :
- Les entreprises publiques établies dans l'UE (à l'exclusion des micro-entreprises) et les grandes organisations privées: Ces entreprises doivent respecter les exigences complètes de reporting de la CSRD, garantissant ainsi la transparence et la responsabilité dans leurs pratiques de développement durable.
- Petites et moyennes entreprises (PME) ayant des activités ou des titres en Europe: Les PME sont également soumises à la CSRD, bien qu'elles disposent de plus de temps pour se conformer aux obligations déclaratives. Cette inclusion garantit que les petites entreprises contribuent également aux objectifs de développement durable de l'UE.
- Sociétés mères n'appartenant pas à l'UE ayant un chiffre d'affaires important dans l'UE: Ces entreprises doivent se conformer à la CSRD, garantissant que tous les principaux acteurs du marché de l'UE respectent les mêmes normes de durabilité. Cette exigence favorise une concurrence loyale et encourage les entreprises internationales à adopter des pratiques durables.
Pourquoi devriez-vous vous intéresser au CSRD ?
Exécution et sanctions
Le non-respect de la CSRD peut entraîner de lourdes sanctions, notamment des amendes et des répercussions juridiques potentielles. Par exemple, en France, la non-conformité pourrait entraîner des amendes allant jusqu'à 75 000 euros et même des peines d'emprisonnement pour les administrateurs de sociétés. Ces sanctions sévères soulignent l'importance du respect de la directive et les graves conséquences d'un non-respect de cette directive.
La transition de la déclaration volontaire à la déclaration obligatoire dans le cadre de la CSRD pose des défis, notamment des charges administratives accrues et la nécessité de cadres de reporting standardisés. Cependant, cela offre également aux entreprises la possibilité d'améliorer leurs pratiques en matière de développement durable et de s'aligner sur les objectifs climatiques mondiaux (Primec et Belak, 2022).
Examen minutieux des investisseurs
Le non-respect de la CSRD peut entraîner une surveillance accrue de la part des investisseurs et des parties prenantes, ce qui peut entraîner un désinvestissement ou d'autres conséquences négatives. Les investisseurs accordent de plus en plus la priorité à la durabilité dans leurs processus de prise de décision, et les entreprises qui ne répondent pas aux exigences de la CSRD peuvent être considérées comme des opportunités d'investissement à haut risque ou moins attrayantes.
Atteinte à la réputation
La non-conformité peut nuire à la réputation d'une entreprise et affecter les relations avec les clients, les employés et les autres parties prenantes. Sur le marché socialement responsable d'aujourd'hui, les consommateurs et les employés sont de plus en plus attirés par les entreprises qui s'engagent en faveur du développement durable. Le non-respect des normes CSRD peut éroder la confiance et la loyauté, ce qui peut entraîner une perte d'activité et de talents.
Avantages économiques et environnementaux
La directive vise à améliorer la qualité des rapports sur le développement durable, ce qui conduit à de meilleures stratégies de réduction des émissions de GES. Par exemple, entre 2014 et 2020, les grandes entreprises énergétiques européennes les entreprises ont fait état d'améliorations significatives en matière de réduction des émissions grâce à des pratiques de reporting améliorées (Voicu, 2023).
Comment Arbor peut-elle vous aider en matière de CSRD ?
Naviguer dans le CSRD peut être difficile, mais Arbor est là pour vous aider à chaque étape. Nos services sont conçus pour aider votre entreprise à répondre aux exigences spécifiques de la CSRD de manière efficace et efficiente.
Les normes environnementales constituent un élément essentiel de l'ESRS, en particulier l'ESRS E1, qui met l'accent sur le changement climatique. Arbor fournit une gamme complète données sur le carbone pour répondre aux exigences ESRS E1. Notre équipe d'experts travaillera en étroite collaboration avec votre organisation pour recueillir, analyser et communiquer les données nécessaires, garantissant ainsi la conformité en toute confiance. Nous proposons des solutions complètes, de la collecte des données à la soumission des rapports, ce qui rend le processus fluide et moins fastidieux pour votre équipe.
De plus, la plateforme technologique d'Arbor est conçue pour s'intégrer parfaitement à vos systèmes existants, en fournissant des fonctionnalités de reporting en temps réel. Cela garantit que vos données de durabilité sont non seulement exactes, mais également facilement accessibles pour examen par les parties prenantes. En tirant parti de notre expertise, votre entreprise peut se concentrer sur la mise en œuvre de pratiques de développement durable efficaces pendant que nous gérons les subtilités de la conformité à la CSRD.
Arbor fournit également un soutien expert à votre équipe, en veillant à ce que toutes les personnes impliquées dans les rapports sur le développement durable comprennent les exigences et les processus. Cette approche globale contribue à créer une culture du développement durable au sein de votre organisation, en promouvant le succès et la conformité à long terme.
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Résumé
Le CSRD représente une étape importante dans la normalisation des rapports sur le développement durable des entreprises dans l'UE. Il s'appuie sur le NFRD et introduit des normes de reporting plus rigoureuses et complètes. Au fur et à mesure que la directive est mise en œuvre par étapes, les entreprises doivent aligner leurs pratiques de reporting pour répondre efficacement aux critères ESRS.
Le non-respect de la CSRD peut entraîner de lourdes sanctions, notamment des amendes et une atteinte à la réputation. Les entreprises doivent commencer à collecter des données et aligner leurs stratégies de reporting sur l'ESRS pour garantir la conformité. En vous préparant dès maintenant à ces exigences, vous positionnerez votre entreprise en tant que leader en matière de développement durable, améliorerez votre réputation et attirerez des investissements.
Arbor fournit des solutions personnalisées pour aider les entreprises à gérer les complexités du CSRD, en veillant à ce qu'elles répondent à toutes les exigences de manière efficace et efficiente. En tirant parti de l'expertise d'Arbor, les entreprises peuvent relever les défis en toute confiance, répondre aux exigences de la CSRD et contribuer de manière positive aux objectifs mondiaux de développement durable.
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FAQ à propos de CSRD
Qu'est-ce que le CSRD dans l'UE ?
La CSRD, ou Corporate Sustainability Reporting Directive, est une législation de l'Union européenne qui est entrée en vigueur le 5 janvier 2023. Elle impose aux entreprises de l'UE et aux filiales éligibles de sociétés non européennes de publier leurs impacts environnementaux et sociaux, ainsi que les effets de leurs actions ESG sur leurs activités.
Qui relève de la CSRD ?
Le CSRD s'applique à un large éventail d'organisations, y compris les entreprises publiques basées dans l'UE (à l'exclusion des micro-entreprises), les petites et moyennes entreprises (PME) ayant des activités ou des titres en Europe et les sociétés mères non européennes ayant un chiffre d'affaires important dans l'UE.
Le CSRD remplace-t-il le NFRD ?
Oui, la CSRD remplace la directive sur l'information non financière (NFRD). Approuvé par le Parlement européen en novembre 2022, le CSRD établit de nouvelles normes et obligations d'information non financière à compter de 2024.
Quel est le seuil CSRD dans l'UE ?
Les seuils CSRD incluent les entreprises dont le total des actifs est supérieur à 25 millions d'euros, un chiffre d'affaires net supérieur à 50 millions d'euros ou plus de 250 employés en moyenne au cours de l'exercice.
Pourquoi le CSRD est-il important ?
Le CSRD est important car il introduit de nouvelles normes et exigences obligeant les entreprises à divulguer des informations sur leurs impacts et risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), favorisant ainsi une transparence et une responsabilité accrues.
Qu'est-ce que la notation CSRD ?
La notation CSRD, en particulier dans le secteur de l'énergie, fait référence à la notation du service aux consommateurs de DisComs, qui a été lancée pour identifier les domaines critiques et répondre à des normes minimales afin de renforcer les performances globales.
À quelles entreprises le CSRD s'appliquera-t-il ?
Le CSRD s'appliquera aux entreprises publiques basées dans l'UE (à l'exclusion des micro-entreprises) et aux grandes organisations privées. Les critères incluent le fait d'avoir plus de 250 employés, un chiffre d'affaires annuel de plus de 50 millions d'euros ou un actif total de plus de 25 millions d'euros.
Quel est un exemple d'entreprise CSRD ?
Siemens AG en Allemagne, qui fournit des rapports complets sur le développement durable couvrant les stratégies environnementales, les initiatives de responsabilité sociale et les pratiques de gouvernance, est un exemple d'entreprise adhérant aux normes CSRD.
Que se passe-t-il si vous ne vous conformez pas à la CSRD ?
Le non-respect de la CSRD peut entraîner des sanctions administratives telles que des dénonciations publiques, des ordres de changement de comportement et des sanctions financières.
Quelle est la différence entre CSRD et SFDR ?
Alors que le CSRD se concentre sur l'information complète des entreprises, le SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) garantit la transparence des marchés financiers. Les deux utilisent les indicateurs de la taxonomie de l'UE pour promouvoir l'investissement durable.
Qui supervise le CSRD ?
Le Groupe consultatif européen pour l'information financière (EFRAG) supervise le CSRD. L'EFRAG a défini les normes de reporting dans le cadre de la directive, qui sont basées sur le principe de la double matérialité : matérialité de l'impact et matérialité financière.
Le CSRD est-il identique au TCFD ?
Non, alors que le CSRD et le TCFD (Task Force on Climate-related Financial Disclosures) visent tous deux à améliorer la transparence des entreprises, le CSRD est plus large et couvre toutes les questions ESG, tandis que le TCFD se concentre uniquement sur les préoccupations climatiques.
Le CSRD est-il obligatoire ?
Oui, le CSRD est obligatoire pour les entreprises, les obligeant à divulguer leurs émissions de gaz à effet de serre et d'autres informations liées à la durabilité.
L'UE a-t-elle adopté le CSRD ?
Oui, le CSRD a été officiellement adopté par le Conseil de l'Union européenne et est entré en vigueur le 5 janvier 2023.
Qui est concerné par la CSRD ?
Le CSRD concerne toute entreprise possédant au moins une filiale européenne importante ou cotée en bourse ou au moins une succursale réalisant un chiffre d'affaires net de 40 millions d'euros dans l'UE et qui a généré un chiffre d'affaires net de plus de 150 millions d'euros sur le marché européen au cours des deux derniers exercices financiers consécutifs.
Quelle est la définition officielle de la RSE dans l'Union européenne ?
La Commission européenne définit la responsabilité sociale des entreprises (RSE) comme « la responsabilité des entreprises quant à leur impact sur la société ».
Qu'est-ce que l'équivalence CSRD ?
L'équivalence CSRD comprend un mécanisme grâce auquel les sociétés mères de filiales de l'UE ne provenant pas de l'UE peuvent établir leurs rapports en utilisant des normes de déclaration équivalentes à celles de l'ESRS. Cela permet certaines exemptions de déclaration si la filiale de l'UE est incluse dans le rapport consolidé.
Quelle est la relation entre le CSRD et la taxonomie de l'UE ?
La taxonomie de l'UE définit les activités économiques considérées comme durables sur le plan environnemental. Le CSRD oblige les entreprises à rendre compte de leurs performances en matière de développement durable par rapport aux critères de taxonomie de l'UE.
Quelle est la différence entre CSRD et ESRS ?
Le CSRD définit les exigences et obligations en matière de reporting, tandis que l'ESRS (European Sustainability Reporting Standards) fournit le cadre et la méthodologie pour répondre à ces exigences. Bien qu'ils soient interconnectés, chacun remplit des fonctions distinctes.